Campus du PS à Blois : Emilie, Florent, Stéphanie, Inaki, Frédéric et Gabriel nous racontent…

Cette année, le Campus d’été organisé par le Parti Socialiste à Blois, a particulièrement enthousiasmé les camarades des Pyrénées-Atlantiques. Ressentir à nouveau la fierté d’appartenir à sa famille politique, se régaler des débats intellectuels, voir une nouvelle génération qui émerge, retrouver des amitiés de longue date…  C’est ce que nous ont partagé Florent, Emilie, Stéphanie, Frédéric, Inaki et Gabriel à leur retour de Blois.

De g. à dr. : Frédéric Garcia, Stéphanie Maza, Emilie Alonso, Iker Etchepare, Inaki Echaniz, Gabriel Artus

Témoignages de :

  • Florent Lacarrère, maire de Labatmale et conseiller régional Nouvelle Aquitaine
  • Emilie Alonso, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine
  • Stéphanie Maza, conseillère départementale de Pau-1 (en vidéo)
  • Frédéric Garcia, conseiller départemental remplaçant de Pau-1
  • Inaki Echaniz, député de la 4ème circonscription et conseiller municipal d’Oloron (en audio)
  • Gabriel Artus, actuellement en stage à la fédération
Pouvez-vous nous dire les 2 choses que vous avez le plus appréciées cette année à Blois ?

Florent Lacarrère : J’ai particulièrement apprécié l’enthousiasme des militantes et des militants présents. On a pu sentir que quelque chose s’était passé. Que la presse s’intéressait de nouveau à nos rencontres de Blois… Qu’une nouvelle génération avait émergé, que ce soit parmi les cadres ou les élu·es. Quelles que soient les différentes opinions des camarades sur nos choix lors de cette dernière année, il est clair que le Parti socialiste que nous avons donné à voir en ces belles journées de Blois était plus flamboyant qu’il l’avait été depuis longtemps.  J’ai également apprécié le caractère unitaire du Campus. Nous avons eu la chance de rencontrer des intervenant·es de l’ensemble des forces de la gauche unie, mais au-delà, un certain nombre de participants étaient des camarades d’autres formations politiques de gauche, curieux de découvrir ce nouveau Parti socialiste, souvent aussi des sympathisants, qui regardent avec intérêt la vieille maison se dépoussiérer.

Emilie Alonso : En tout premier lieu, j’ai apprécié de retrouver des camarades de l’ensemble de la France : après deux années de Covid, cela était très appréciable de pouvoir retrouver les militant·es, les camarades et même des ami·es de toute la France, d’autant que c’était mon premier « Blois ». Ce fut aussi l’occasion de voir que la NUPES est aussi une alliance qui a vocation à durer dans le temps ; le fait de voir autant de membres des autres partis se déplacer lors de ces universités d’été était quelque chose de fort appréciable et de bon augure pour la suite et bien évidemment pour l’union de la gauche.

Frédéric Garcia : Ayant participé précédemment plusieurs fois aux universités de La Rochelle, j’ai retrouvé cet esprit de communion, cette envie de travailler ensemble pour faire vivre nos idées et j’ai aimé voir toutes les forces de gauche réunies en un seul et même lieu (ce qui était aussi le cas dans les autres universités d’été). J’ai également apprécié la qualité des intervenant·es et des thématiques abordées. A titre personnel, c’était une occasion de retrouver des connaissances et surtout des ami·es rencontré·es tout au long de mes années d’engagement avant mon retour dans les Pyrénées-Atlantiques, notamment sur la Côte d’Azur et dans la région parisienne.

Gabriel Artus : La première chose qui m’a marquée durant ce campus était l’envie commune d’avancer ensemble vers un nouveau PS, plus fort et plus soudé. La deuxième était la convivialité ; moi qui ne connaissais personne en arrivant, j’ai eu la possibilité de discuter avec des militant·es de partout en France, toujours très avenant·e et disponibles pour répondre à mes questions.

Quel(le) est l’intervenant(e) qui vous a le plus marqué·es et pourquoi ?

Florent Lacarrère : Les intervenant·es qui m’ont le plus marqué sont l’économiste Frédéric Gili et le sociologue Vincent Tiberj. En nous bousculant, en nous confrontant à nos résultats électoraux, à nos vieilles habitudes, ils nous ont mis au défi de nous relever en modernisant profondément notre organisation et nos combats. Alors, évidemment, en répondant « rien » à la question « Qu’attend le peuple de gauche du Parti socialiste ? », ils nous ont heurtés. Mais c’est de l’acceptation de la situation politique inédite que connaît notre famille politique que germera le Parti socialiste de demain, celui qui nous permettra de reconquérir notre électorat et de belles victoires électorales.

Emilie Alonso : L’intervention de Clémentine Autain lors de la grande plénière sur l’union de la gauche était très intéressante, on sentait qu’elle était heureuse d’être ici avec des socialistes qui eux même étaient à nouveau fier·es de l’être.

Frédéric Garcia : J’en citerai plusieurs comme Boris Vallaud et Clémentine Autain pour la finesse de leurs analyses et la justesse de leurs interventions. Bien entendu, j’ai envie de citer notre premier secrétaire Olivier Faure, toujours posé mais percutant et qui a été applaudi à de nombreuses reprises pour sa volonté d’union. Enfin, une mention toute particulière à notre député Inaki Echaniz et au sénateur Rémi Cardon (le plus jeune de toute l’histoire de la chambre haute) qui ont animé avec une grande pertinence un atelier sur la France des oublié·es.

Gabriel Artus :  Les intervenant·es qui m’ont le plus marqué sont Boris Vallaud et Olivier Faure pour le PS et Clementine Autain pour les intervenant·es hors PS : par leur qualité d’élocution, leur capacité à toujours répondre directement et à toucher juste sur chaque intervention.

 

Un des thèmes cette année était « pour qui nous battons-nous ? ». Pouvez-vous nous dire, pour chacun.e de vous, dans votre engagement politique, « pour qui est-ce que vous vous battez ? »

Florent Lacarrère : Par mes mandats locaux, il est clair que mon combat quotidien est celui de la vie des habitant·es des territoires ruraux. Cela passe par la création et l’amélioration des services publics locaux en ruralité, un sujet tant essentiel à la cohésion des territoires ; la décentralisation en est la condition la plus essentielle et la plus fragile.

Emilie Alonso  : Pour toutes celles et ceux qui, comme moi sont issus d’un milieu très modestes qui savent que la fin du mois arrive dès le 10, à qui l’ont demande de traverser la rue pour trouver un travail qui ne leur conviendra pas, pour un salaire qui augmente à peine de 2% alors que nos factures de gaz et d’électricité vont augmenter de 15 %. Avec mon mandat de conseillère régionale, j’ai aussi découvert que je pouvais me battre au coté de celles et ceux qui chaque jour essaient de changer le quotidien, parce que nous le savons, notre société est loin d’être parfaite et nous avons besoin aujourd’hui bien plus encore d’écologie de solidarité et de justice sociale, parce que si nous, les femmes et les hommes de gauche abandonnons ces thématiques qui s’en souciera ?

Frédéric Garcia : J’ai surtout envie de dire pour quoi je me bats. Je me bats pour plus de justice, pour la préservation de nos acquis et de nos droits, pour améliorer le quotidien des Français·es quels qu’ils soient.

Pour finir, y a t’il une phrase ou une citation que vous avez retenue ?

Florent Lacarrère : L’analyse du Premier secrétaire sur le positionnement du Parti socialiste au sein de la gauche : « Le débat entre nous ne devrait pas être de savoir si nous sommes pour ou contre le rassemblement de la gauche, mais de savoir ce que le Parti socialiste peut apporter au reste de la gauche. […] C’est en rendant la gauche plus forte que nous serons à nouveau plus forts. […] Nous avons besoin d’un parti puissant, parce que sans un Parti socialiste puissant, la gauche manquera toujours la dernière marche »

Emilie Alonso : Je n’ai pas retenu une phrase spécifiquement mais plutôt un sentiment, celui de voir le parti socialiste se ré-ancrer au cœur de la gauche, et cette fierté là, partagée par les militant·es et le Premier secrétaire.

Frédéric Garcia : A l’occasion d’une table ronde réunissant toutes les composantes de la NUPES et en évoquant leur action commune au Parlement, je retiendrai les mots de Boris Vallaud : « Les gens qui vont bien ont un président, ceux qui sont dans la difficulté ont désormais trouvé une gauche unie à leur service. »

Gabriel Artus :  Je n’ai pas retenu de citation en particulier mais plutôt un discours qui revenait dans la plupart des interventions, que la NUPES est une force et que l’entente entre chaque parti de gauche doit et peut permettre à la gauche de retrouver la direction de la victoire.

 

 Propos recueillis par Lorie Decung et Gabriel Artus

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